Document en cours d'élaboration. Dans ce document, nous avons rassemblé, de la manière la plus objective possible, tous les arguments employés par les partisans et les adversaires d'un référendum sur l'entrée de la Turquie dans l'UE. Aidez nous à le compléter ou à l'améliorer en utilisant le forum situé au bas de cette page "Répondre à cet article". Le facilitateur de cet hyperdébat intégrera votre contribution très prochainement.
Pour débattre :
La Turquie est-elle réellement laïque ?
La Turquie dans l’U.E : facteur de stabilité ou risques de déséquilibres ?
Y a-t-il un grave déficit démocratique dans la prise de décision de l’entrée de la Turquie en Europe ?
A première vue, on pourrait le penser, et s’indigner que les citoyens ne soient pas consultés sur une question de cette importance.
Au-delà de l’entrée de la Turquie, c’est le caractère démocratique de la construction européenne qui se trouve questionné.
N’est-on pas en train de vivre sous la direction d’une élite éclairée, qui prend les décisions à la place des citoyens et "confisque" les prérogatives des peuples ?
Néanmoins, la réalité est sans doute plus complexe qu’un simple déni de démocratie.
Voici quelques arguments, ceux qui tendent à montrer le déficit démocratique sont marqués d’un (-) et ceux qui suggèrent qu’une logique démocratique est malgré tout à l’oeuvre (+) :
1 - Les peuples européens n’ont pas été consultés par référendum à ce sujet.
2 - Les représentants des peuples européens n’ont pas été consultés à ce sujet par un vote dans les Assemblées représentatives.
3 + Les responsables légitimes des pays européens ont décidé, depuis les années 60, l’entrée de la Turquie dans l’U.E
4 + Les dirigeants européens ont promis à la Turquie qu’elle entrerait dans la U.E depuis les années 60. On ne peut pas revenir sur cette promesse.
5 - Durant les années 60, la participation de la Turquie dans la Communauté avait un autre sens, celui d’un partenariat essentiellement économique, et non d’une intégration politique.
6 + Les décisions en cours consistent en une ouverture des négociations avec la Turquie en vue de son intégration ; il ne s’agit donc pas de son intégration.
7 - L’intégration de la Turquie est de fait adoptée si on
commence les négociations (en effet, on dit qu’on est déjà engagé à l’intégrer dans l’U.E ; on le sera à beaucoup plus forte raison si on commence ces négociations).
8 + L’entrée de la Turquie dans l’U.E est tout à fait démocratique, puisqu’elle est la conséquence logique du désir du peuple turc et aux efforts de son gouvernement pour correspondre aux critères imposés par l’Europe.
10 + Le fait que des peuples nouveaux accèdent à l’Europe est un signe d’ouverte à l’Autre, c’est au nom des valeurs démocratiques que cette entrée se fait.
11 + l’Europe n’a pas vocation à être un Club chrétien ; les raisons qui fonderaient un rejet de la Turquie relèvent de la xénophobie, et il ne faut pas laisser aux gens l’occasion d’exprimer un rejet de l’Autre (il vaut mieux interdire un référendum sur l’entrée de la Turquie et mettre les européens devant le fait accompli).
12 + A-t-on consulté démocratiquement (par référendum) les européens sur la marche de l’Europe ? A-t-on fait un référendum pour chaque nouvelle entrée ? Pourquoi la Turquie devrait-elle subir un « traitement d’exception » ?
13 + Dans le Traité de Maastricht, l’ouverture à la Turquie était incluse. Les européens ont donc déjà accepté celle-ci.
14 - Il n’y a pas eu de débat sur une Europe à "ouverture variable", comportant des partenariats privilégiés avec le Maghreb, l’Ukraine, la Russie, la Turquie. C’est pourtant ce projet qui correspondrait mieux aux différentes situations des pays voisins par rapports au noyau « dur » de l’Europe.
15 - Il n’y a pas eu un débat transparent sur l’adhésion de la Turquie à l’U.E.
Document à compléter. Vos contributions sont les bienvenues
Messages
14 décembre 2004, 08:00, par Stan
Les Français devraient s’exprimer clairement au sujet de l’intégration de la Turquie dans l’Europe. La Turquie ne se contentera pas d’observer le comportement hésitant des dirigeants français sur la question de leur intégration. Bien que la France a l’habitude de pratiquer une politique de séduction mêlée d’exigences en exerçant la politique de la main tendue tout en multipliant les contraintes. La Turquie n’est ni l’Afrique, ni le maghreb : plus habiuées à subir le zéle et l’opportunisme français. La Turquie a une histoire aussi riche que celle de la France, une culture aussi vivante que celle de la France et un peuple aussi digne que celui de la France, alors elle mérite qu’elle soit traité avec autant d’équité que les autres composantes de la communauté. Comme la France, la Turquie a ses spécificités, ces spécificités ne sont pas forcément des défauts, mais plutôt le fait de l’originalité de son peuple. Malgré sa différence, la Turquie est un grand pays civilisé qui mérite sa place dans l’Europe. La Turquie n’attendra pas éternellement que cesse l a constante hésitation perpétuelle de la France et de l’Allemagne.
15 décembre 2004, 11:57, par André
Le fait que le peuple turque soit aussi respectable que tous les autres peuples, aussi bien ceux de l’UE, que ceux en dehors, comme l’Inde et la Chine ne fait pas débat. La Chine dont la civilisation est aussi prestigieuse qu’ancienne doit-elle intégrer l’Europe ? Il est évident que cette question n’a aucun sens. Il y a bien une civilisation turque qui d’ailleurs ne se limite pas à la seule Turquie mais qui s’étend jusqu’aux confins de la Chine. Se reconnaître dans entité culturelle partagée ne signifie aucunement le rejet de l’autre. Sans être de ma famille, mon voisin peut parfaitement être mon meilleur ami.
14 mai 2007, 15:26, par francais
Peut-etre ke la Turquie a un grand palmarès tout comme loa France mais si elle vient en U-E,elle emmenera ses geurres et ses rebelions.!!!!!!!!!!!!
4 mars 2007, 16:06, par Michel
La Turquie n’est tout simplement pas en Europe.
Le club "Chrétien" est en fait un club "Européen", si la Turquie n’est pas Chrétienne, c’est peut être aussi parce qu’elle n’est pas européenne.
La Turquie n’est pas traitée différemment de l’Algérie ou du Maroc qui sont d’autres pays non européens. Sa candidature n’est pas la même que celle d’un pays européen : Ne mélangeons pas tout.
Cependant, il ne faut pas la rejeter : il est indispensable de lui proposer un partenariat de voisinage, comme ceux que nous pourrions proposer aux pays du Maghreb !
2 mai 2007, 23:18
La Turquie doit rentrer dans l’UE.
C’ets un gain économique, une chine en plus petit.
De plus, ils ont déja fait énnormément d’éffort depuis des années.
Le fait qu’ils n’ai pas une majoritée de chrétien n’y change rien, la chrétienté n’ai pas une obligation en europe, ni un devoir, nous avonz des musulman, des boudiste, des athée (comme moi), de tout, quelques milliers de musulman de plus ou de moins ne changeronz pas la laïscité et l’ignorence religieuse de l’état.
De plus, même si l’ont rencontre souvent des communautée Turc, vous m’escuserez du mot, pleine d’enfoirer (j’ai du arreter mla scolarité dans un lycée a cause d’eux..) l’ont en trouve, comme pour les francais les plus ’pur’ (chrétien, blanc) qu’il soit, une majoritée de sympas, sympathique (et la aussi j’aurai beaucoup d’exemples a donne rbien plus fort que mon arret scolaire..).
Enfin voila, je vois beaucoup de rasciste. De chrétien extremiste. Et d’imbéciles sans aucune personnalitée, incapable de choisir par eux même, obligé de dire comme les autres.. Sa me peine un peu, n’oublionz pas que la partie la plus voluée de la Turqui ece trouve en Europe ; Que la Turquié à participer a nos grandes guerres au même titre que la Russie, l’Allamagne, la France, l’Angleterre, l’Autriche et quelques autres encore.. Si ce n’ai pas un point politique, pour une europe politique, dite smoi ce que cela peut-etre ? Un point d’hitoire ? les politiques actuelles ne sont aussi qu’un point d’histoire dans ce cas.
Enfin voila ; Moi, francais, 17ans, je suis pour l’entrée de la Turquie dans l’UE quoi qu’en dise une majoritée, aucun argument ne m’a convaincus. A l’inverse, les multiples reportages visible sur la 5, eux, m’o,nt convaincus du contraire, malgres la misaire d’une bonne partie du pays, la situation évolué et ne pouras qu’aller de mieux en mieux avec l’aide de l’UE. Enfin, nos payhs sont trop déficitaire pour ce briver d’un tel gain économique qu’un pays évoluant aussi vite !