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Biblio

Alternatives et solutions possibles pour éviter le Mont-Blanc et sauver la Maurienne (Initiative des Alpes)

septembre 2001

www.initiative-des-alpes.ch


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Extrait :

 Faits
et chiffres


Transit dans les Alpes

2000

Route

Rail

Route + Rail

 

Poids
lourds/an

Millions
T


Millions T

Millions
T

France

 

40.8

10.2

51.0

Vintimille

1
061 000

13.6

0.8

14.4

Montgenèvre

119.000

1.4

 

1.4

Mont
Cenis - Fréjus

1
553 000

25.8

9.4

35.2

Mont-Blanc

 

 

 

 

SUISSE

 

8.9

20.6

29.5

Grand
Saint Bernard

52
000

0.4

 

0.4

Simplon

27
000

0.1

3.8

3.9

Gotthard

1
187 000

7.6

16.8

24.4

San
Bernardino

138
000

0.8

 

0.8

AUTRICHE

 

61.1

31.6

92.7

Reschen

93
000

1.2

 

1.2

Brenner

1
560 000

25.4

8.7

34.1

Felbertauern

65
000

0.5

 

0.5

Tauern

940
000

11.6

7.7

19.3

Schoberpass

1
030 000

9.9

5.3

15.2

Semmering

480
000

3.9

9.9

13.8

Wechsel

1
100 000

8.6

 

8.6

TOTAL
ALPES

9 405 000

110.8

62.4

173.2

 

Evolution
du trafic


De
1999 à 2000 le trafic à travers les Alpes a augmenté de 6%. Le trafic
transalpin en France a augmenté de 1.2% ce qui est entièrement dû à la
route, le rail étant resté aux mêmes tonnages qu’en 1999. Pourtant, depuis
la fermeture du tunnel du Mont Blanc, le gouvernement dit avoir abandonné la
politique du tout routier et vouloir tripler le fret dans les zones sensibles.

En
1998, le trafic au Mont Blanc était de 769’000 camions pour 13,5 MT.

Entre
1998 et 2000 le trafic routier au Fréjus est passé de 782’000 à
1’553’000. En 2001, on y atteint des pointes de 7000 voire 8000 camions /
jour. Le trafic ferroviaire par le Fréjus a diminué entre 98 et 99 de 9.3 à
9.2 MT. Il a augmenté en 2000 à 9.4 MT ce qui est loin de la capacité
potentielle de la ligne qui est de 20 MT.



La
CIPRA (Commission Internationale pour la protection des Alpes) a calculé que les
lignes ferroviaires alpines existantes pourraient transporter la totalité
des
marchandises qui franchissent actuellement les Alpes. Si le cadre politique adéquat
était mis en place (fiscalité, vérité des coûts, législation, réglementations,
contrôles) on obtiendrait sans grande difficulté le transfert de la route vers
le rail. Ces mesures permettraient également de stopper la croissance du
trafic.
Ces estimations ont été confirmées par de hauts fonctionnaires des pays
alpins lors du congrès international sur le trafic de transit à Turin en février
1998. (...)


 

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