hyperdebat

Débattre avec méthode

Accueil > Archives > Développement durable ou décroissance ? > Définitions

Document

Définitions

dimanche 6 avril 2008


Document en cours d'élaboration. Aidez nous à le compléter ou à l'améliorer en utilisant le forum situé au bas de cette page "Répondre à cet article". Le facilitateur de cet hyperdébat intégrera votre contribution très prochainement. Indiquez toujours la source de vos informations.

Développement durable
- Wikipedia : Le terme durable ou viable est utilisé pour la première fois dans le rapport Brundtland (ONU, 1987). Il y est défini comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs. Certains préfèrent parler de développement soutenable, c’est-à-dire ce que notre environnement peut supporter sur le long terme, ce qui serait aussi une traduction plus littérale du terme anglophone sustainable development. Cependant, le concept de durabilité n’a pas à être dépendant d’un simple aspect de traduction d’une langue à l’autre. Les tenants du terme "durable" préfèrent insister sur la notion de durabilité (cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre sur le long terme) plutôt que sur l’idée d’une recherche de la limite jusqu’à laquelle la Terre sera capable de nous supporter sans dommage.
- Encarta : Modèle de développement économique et social visant à assurer la pérennité du patrimoine naturel de la Terre.
- Durabilité faible, durabilité forte : La durabilité faible postule la substituabilité continue des facteurs de production qui sera permise par le progrès technique, à condition que l’on internalise les effets externes (...). L’autre conception, dite forte, postule la complémentarité des facteurs, renonce à l’hypothèse de rationalité d’individus isolés et autonomes et envisage une régulation politique à la place de celle du marché. Jean-Marie Harribey - Université Bordeaux IV - 03/2007

Décroissance
- Thèse selon laquelle, pour sauvegarder l’avenir de la planète, une réduction de la consommation et de la production est nécessaire et que cela peut être possible, voire désirable, sous certaines conditions (répartition moins inégalitaire des revenus, utilisation exclusive d’énergies renouvelables, circuits courts d’approvisionnement, agriculture biologique, utilisation de transports doux...) impliquant de profondes transformations dans notre mode de vie, de manière à réduire l’ empreinte écologique. Dictionnaire web d’Alternatives Economiques
- "Ce mot que les adeptes de la croissance capitalistique assimilent à la récession ne doit pas être employé sans précisions" Jean-Paul Baquiast - 9/12/2006
- Décroissance soutenable Wikipedia

Autres formulations
- Développement humain durable et équitable Bernard Levasseur - 13/12/2004
- Développement concerté Serjou - 16/11/2006
- Développement adaptatif et régulé Joël de Rosnay - 23/11/2005
- Développement durable et solidaire Nicolas Hulot - 4/06/2008

- Décroissance matérielle sélective et équitable Les Verts - 2006
- Croissance écologique (ou écocroissance) Appel de Paris - 3/02/2007
- Croissance sobre François Bayrou - 2006
- Croissance économique propre Ploc - Naturavox - 12/07/2007
- Croissance économique écocompatible René Trégouet - 30/05/2008
- A-croissance : pour être rigoureux il faut parler d’a-croissance comme on parle d’athéisme. Serge Latouche - 04/07/2009
- Croissance (ou décroissance) sélective
- Post-croissance
- Objection de croissance

- Sobriété heureuse. Patrick Viveret - 2009 et Pierre Rabhi
- Homme viable. Michel et Florent Griffon (Odile Jacob - Juin 2010)
- Abondance frugale. Jean-Baptiste de Foucauld - 2010 et Serge Latouche
- Jardin planétaire. Thierry Gaudin
- Modération matérielle. Hervé Kempf

Messages

  • Au terme équivoque de développement durable je propose de substituer une expression un peu plus longue : développement humain durable et équitable.
    Justification : "développement durable" peut être regardé comme une imposture dans la mesure ou ce terme est implicitement compris comme croissance indéfinie du P I B par tête, ce qui est presque évidemment non "durable" et encore moins "soutenable". Insérer l’humain entre les deux termes laisse entendre que les dimensions du développement humain sont assez nombreuses et variées pour qu’il y ait éventuellement décroissance de la production de biens matériels, pour être durable, mais néanmoins développement humain.
    "équitable" vise un objectif de juste répartition à terme des éléments matériels et immatériels du développement entre tous les hommes. Actuellement les pays riches ont tendance à considérer le niveau de destruction des biens communs "environnement" et "ressources non renouvelables" auquel ils sont parvenus comme un avantage acquis, et à vouloir interdire aux P V D d’en faire autant."Equitable" conteste sur le fond cette attitude (sans contester qu’il faut bien prévoir des transitions)

  • " DÉVELOPPEMENT "

    Dans le dictionnaire, on trouve plusieurs définitions pour ce terme, comportant l’une des notions suivantes :

    - extension, agrandissement (non déterminé),
    - croissance par étapes (stades) jusqu’à maturation.

    En matière économique, le Larousse 1995 propose :
    " Amélioration qualitative et durable d’une économie et de son fonctionnement "

    On note :

    . une divergence entre l’absence de limite dans la 1ère acception et son existence dans la 2ème,

    . en économie,la notion de durabilité, qui rend redondante l’association " développement durable ",

    . l’association " amélioration qualitative ", discutable dans son expression sinon dans son contenu (tel qu’il apparaît actuellement).

  • L’interrogation sur le devenir de notre monde est bien la question centrale à laquelle se rattache le concept désigné par le terme désormais ambigu de "développement".

    La "durabilité" à laquelle nous tentons de nous raccrocher n’est-elle pas celle de l’enfance de notre civilisation, actuellement bouleversée par une grave crise d’adolescence ? Cet ado, potentiellement suicidaire, peut-il puiser dans ses propres ressources pour aller au bout de la métamorphose ?

    Alors ce n’est pas de développement qu’il faut parler, ni de croissance, puisque c’est une phase en voie d’achèvement. La grande taille est souvent source de fragilité....

    Ce n’est pas non plus la décroissance qui survient, à cet âge, mais un épanouissement des facultés, avec l’envie de faire quelque chose de sa vie : parlons de l’accomplissement de notre civilisation et de nos cultures.

    Pas question de régresser en recherche, en activités, en loisirs, mais plus de gigantisme ni de démesure. On n’entasse plus, on aménage ; on ne débite plus, on distille...Alors oui, il faudra élaguer, et même tailler, les arborescences et les lianes qui nous étouffent. Mais cela doit avoir un sens pour nous.

    Des propositions pour le terme adéquat ? (en espérant très fort qu’il corresponde à une réalité naissante)

    • Peut-être faut-il préciser la 2ème phrase de l’avant-dernier paragraphe : "On n’entasse plus, on aménage ; on ne débite plus, on distille".

      Ces expressions ne commentent pas la dérive actuelle ; elles tendent au contraire à suggérer un changement des comportements et une évolution dans les attitudes.

      On passe ainsi

      de la quantité sans nuances qu’expriment les indices économiques par rapport à des objectifs de consommation et des méthodes de production de services et d’articles...

      ...à la qualité des relations et des activités humaines, où la quantité s’ajuste à la diversité des besoins spécifiques.

      C’est ce changement de phase dans le « Développement » que marque le couple "On aménage,...on distille", avec le passage déterminé de l’ère de formation d’une civilisation planétaire à une ère, si cela nous est permis, de maturation.... durable !

  • Dans l’attente du terme qui sera consacré par l’usage, je n’ai d’autre proposition à formuler que l’abandon, pour la période à venir, du concept et des termes de "développement durable".

    L’appellation provisoire, (mais qui appelle un nouveau contenu) serait « le Développement » avec un “D” majuscule, désignant la phase d’évolution que nous devrons préparer et/ou accompagner.

    Que la phase de développement (avec un petit « d ») soit en voie d’achèvement n’implique pas de tout arrêter, mais d’en infléchir la phase terminale en ce qui concerne la consommation d’espaces et d’énergie.

    L’image actuelle que je me fais de notre monde humain actuel est celle d’un adolescent longiligne aux masses musculaires mal réparties, qui va devoir désormais faire preuve de plus de discernement dans le choix et la répartition de ses disciplines sportives pour amender sa forme !

  • « DEVELOPPEMENT »

    Proposition de définition de ce terme dans une nouvelle acception :

    « Evolution, subie et/ou concertée, d’un organisme ou d’un collectif vers des objectifs d’adaptation au monde. Ensemble des moyens mis en oeuvre pour son accomplissement. »
    (A noter que le qualificatif "durable" n’apporte rien au terme ni à sa définition)

    Le développement, au sens économique ou au sens industriel, peut être considéré comme un des processus de cette évolution. Au vu de la situation actuelle, il paraît légitime d’en examiner

    les avantages à exploiter dans ce cadre,

    les inconvénients, excès et insuffisances,

    pour déterminer des objectifs complémentaires et probablement substitutifs, afin de se donner de meilleures chances d’adaptation.

  • « PROPOSITION DE DOCUMENT »

    Titre : « Développement concerté »

    Le monde traverse une crise qui met en question l’avenir même de ses habitants.
    Constat :

    - de très grandes inégalités de développement entre différentes régions,

    - la menace représentée par l’épuisement à terme des ressources pétrolières et des éventualités sérieuses de bouleversements climatiques et/ou de pollutions étendues.

    Conséquences dès lors envisagées :

    L’obligation de réaliser des changements radicaux dans nos modes de développement, faute de quoi il faudra accompagner, sinon subir des contraintes plus sévères encore.

    Le développement ne peut être "durable" dans ce contexte que s’il est global pour l’ensemble de la planète, donc s’il est concerté.

    (Il n’est pas raisonnable que les dirigeants des Etats ne prennent pas en main la politique de développement, car personne ne le fera à leur place.)

    (Une concertation efficace ne peut être qu’authentique, c’est-à-dire se situer au premier plan avant toute considération culturelle ou économique, mais doit être capable de les intégrer. Cette difficulté devrait être abordée sans délai !)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?